Bien que certaines races soient à leur origine créées ou utilisées pour la recherche au sang, que certaines aient plus de capacités que d'autres, pratiquement toutes les races peuvent être utilisées à cet effet, avec une bonne éducation et de l'entrainement.
Les races spécialisées :
- Rouge de Hanovre
- Rouge de Bavière
- Dachsbracke ou Basset des Alpes
Les autres principales races :
(liste non exhaustive, donnée sans ordre particulier)
- Teckel
- JagdTerrier
- Fauve de Bretagne (Basset et Griffon)
- Saint Hubert
- Labrador
- Golden Retriever
- Slovenski Kopov
- Beagle
- Fox-Terrier
- Munsterlander
- Wachtelhund
Attention cependant à une chose importante. Là où l'Arggb autorise au conducteur de sang d'utiliser des chiens non lof, l'Unucr ne l'autorise qu'une fois durant toute la "carrière" du conducteur.
Les qualités d'un chien de sang :
- bonne condition physique
- grande finesse de nez
- passion
- volonté
- équilibre
- courage (au ferme)
- criant en poursuite et au ferme
- chien de change (qui restera sur la voie de l'animal poursuivi, même si un autre animal croise cette voie)
L'éducation du chiot de sang doit commencer assez tôt (2 à 6 mois), en commençant par une étape de socialisation (pour que le chien soit bien dans tête, équilibré), puis d'éducation (obéissance) et enfin de spécialisation (la recherche d'animaux blessés).
L'éducation à la recherche commence donc jeune, et est très longue dans le temps.
Faire travailler le chiot en longe (laisse de 5 à 12 m) afin qu'il comprenne la différence entre travail et promenade, recherche du pied ou autre.
On commencera par tracer au chiot une piste de taille progressive (10m - 20 m ) avec des croquettes ; 1 croquette tous les 10-20 cm.
Au bout de la piste : sa gamelle (chiot très jeune) et/ou une patte de grand gibier (le mieux est le sanglier pour démarrer).
Laisser jouer le chiot avec la patte à l'arrivée.
Puis on alternera croquettes et morceau de viande (du même type de gibier que la patte au bout) sur la piste, tout en allongeant celle-là.
A l'arrivée, un morceau de peau du gibier voire une tête.
Ensuite alterner croquettes, viande et sang (tous les 50 cm environ au début), tout en allongeant progressivement la piste.
Pour le sang, tamponner la piste à l'aide d'une éponge imbibée et fixée sur un bâton.
Prendre une éponge entière au départ, puis au fur et à mesure de la progression du chiot-chien, réduire la taille de l'éponge (en épreuve l'éponge fait 2cm x2cm).
On peut également utiliser la projection de sang au lieu de l'éponge : projeter au sol des gouttes de sang à partir d'une bouteille (25-30 cl maxi pour une piste).
Supprimer les croquettes.
Espacer les morceaux de viandes, jusqu'à les supprimer.
Commencer à faire des angles sur la piste. Bien imprégner la piste dans les angles.
Passer à une piste avec une peau (de grand gibier, toujours sanglier de préférence), toujours avec le sang sur la piste.
Faire des angles, toujours mieux marqués au début.
Attention à ne pas mettre le chiot en situation d'échec, donc augmenter très progressivement les "niveaux".
Si échec, revenir à une piste plus courte et plus facile, afin d'assurer la réussite du chiot-chien Idea
Passer progressivement à la piste de sang uniquement (ne trainer la peau que par portions de plus en plus courtes), on peut cependant mettre 1 à 3 morceaux de viande sur la piste.
Espacement des tampons de sang : tous les pas maximum.
Simuler des reposées (plus de sang déposé, peau frottée).
Poser des indices (morceau de viande, tripes, etc...).
Le chien devra petit à petit les marquer (les signaler au conducteur).
Augmenter petit à petit le temps de pose de la piste (âge de la piste) tout en raccourcissant sa longueur.
Petit à petit, augmenter tous les paramètres : temps de pose, longueur, difficultés (obstacles, changement de terrain, tracé).
Toujours revenir en arrière (facilité) en cas d'échec.[strike]